Aujourd’hui, plus de 100.000 enfants dans les Kasaï-victimes d’une crise multidimensionnelle en République Démocratique du Congo ont besoin d’une aide d’urgence ; Certains souffrent de malnutrition aiguë, du manque de l’éducation et d’autres sont soit non accompagnés, soit sont séparés de leurs parents. Aidez-nous à les aider !

« Beaucoup trop d’enfants souffrent de la malnutrition, les amenant à la mort et beaucoup d’autres sont séparés de leurs parents, et d’autres encore risquent de subir le même sort si nous n’agissons pas maintenant » a déclaré Bruno Mbwiya, le Coordonnateur de SOPA en RDC. « Les familles ne devraient pas avoir à quitter leurs maisons, les mères et les enfants ne devraient pas avoir à subir des jours de marche périlleuse pour chercher un asile de paix. Dans cette marche certains enfants restent à mi-chemin par la fatigue ou sont abandonnés en route par leurs parents parce qu’ils sont devenus une charge pour eux car incapables de continuer la marche.  Ce qui provoquent l’augmentation de la malnutrition, leur utilisation par les miliciens (enfant milicien, ou mariage précoce pour les filles) et connaissent l’incertitude de la vie dans des villages et milieu inconnus ou ils vivent actuellement. Toute notre énergie doit être concentrée sur la sauvegarde de ces vies. »

Pour aider les enfants aussi vite que possible, SOPA avec ses membres, ses volontaires a étendu massivement ses opérations sur le terrain et utilise toutes les possibilités afin d’acheminer une assistance tant morale que matérielle a ces enfants en détresse.

Malgré l’insécurité qui persiste, nous arrivons à accéder aux enfants grâce à nos volontaires et points focaux identifiés dans plusieurs villages.

SOPA prévoit d’intensifier ce travail en mettant en place des centres de récupération, de de counseling, et de réunification familiale. Ces centres seront couplés des UNTA afin de prendre directement en charge ceux qui souffrent de la malnutrition.

« Grâce aux dons reçus des membres, SOPA est en train de mettre en place le premier dans la ville de Tshikapa.» explique le Coordonnateur national de SOPA, Bruno Mbwiya. « Mais les besoins restent énormes, et nous comptons sur la générosité de tous… Ces enfants ont besoin d’aide. »

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